Fin mars – début avril 2016: une dizaine de jours passés dans la dépression de Danakil, à Mekele et une journée à Adis-Ababa. Pas seulement un séjour de plus, ça reste vraiment un pays accueillant et l’activité volcanique en vaut le coup…
Petite rétrospective photographique de ce voyage. Retrouvez encore plus d’images volcaniques sur mes pages Erta Ale, Dallol et Lac Karoum.
Mekele, un peu notre « base » de départ vers Danakil
La route Mekele – Ahmed Ela est maintenant intégralement asphaltée. De-même, la route Mekele – lac Afreda passe non loin de Kursewad, dernier village avant la montée de l’Erta Ale. Fini donc la longue semaine dans la fournaise de Danakil en enchaînant Dallol et Erta Ale. La journée suffit pour rejoindre Ahmed Ela à partir de Mekele. Après la découverte de Dallol on remonte sur les hauts-plateaux éthiopiens de la province du Tigré pour une nuit d’hôtel (avec piscine) à Mekele. Une nuit réparatrice avant de repartir en direction de l’Erta Ale.
Il n’y pas longtemps Mekele était encore la fin de la route du sel, les caravanes de dromadaires y venaient. Capitale de la province du Tigré, c’est un lieu agréable, accueillant, frais la nuit. Petite découverte…
Entre deux mondes, des plateaux éthiopiens à la dépression de Danakil
A la limite du plateau éthiopien, quelques belles fleurs colorées sur le bord de la route. On a beau être venus pour le spectacle des volcans, on s’arrête!
Le village de Gegeya Shet est au pied du plateau éthiopien sur la route de Mekele à l’Erta Ale. Déjà chaud et désertique.
Bera Ale, porte d’entrée du Danakil
Le village de Bera Ale est la porte d’entrée dans la région de Danakil lorsqu’on arrive de Mekele. A cheval sur deux cultures, ici les Afars côtoient les Tigréens. Les caravanes de dromadaires rapportant le sel du lac Karoum y font encore halte.
En quittant Bera Ale pour la dépression de Danakil, les paysages sont plus tourmentés et laissent apparaître des traces de l’activité géologique et volcaniques.
Les coraux de Danakil
Bienvenue à Ahmed Ela
Ahmed Ela est le dernier village avant Dallol et le lac salé Karoum. Nettement moins isolé du monde depuis la construction de la route, on y trouve maintenant relais de téléphone, garnison de soldat et même un camp minier d’extraction de la potasse.
Une caravane de dromadaires chargés de sel passe près d’Ahmed Ela. Elle va rejoindre Bera Ale plus haut dans la montagne.
Les images de Dallol toujours aussi fantastiques sont ici:
Et celles du lac karoum avec son exploitation de sel:
Kursewad, le village Afar au pied de l’Erta Ale
Il faut quitter la route asphaltée et suivre la piste de sable sur une vingtaine de kilomètres pour rejoindre le village de Kursewad. Le chef des Afars y règne. De là l’Erta Ale n’est pas loin… à quelques heures de piste défoncée et de marche à pied.
C’est l’heure de la prière pour nos deux chameliers. Ils guideront la caravane de dromadaires portant nos bagages jusqu’au bord de la caldeira du volcan.
Les images du volcan mythique de l’Erta Ale sont ici…:
Adis Ababa, l’hospitalité éthiopienne
Départ de Mekele en avion pour retourner à Adis Ababa.
Adis Abada, capitale de l’Ethiopie. A trois, nous nous retrouvons invités « chez l’habitant » pour un café éthiopien. Dans une minuscule pièce vie une famille: très peu de place mais toujours assez lorsqu’il s’agit d’inviter des étrangers à partager café et nourriture!
2 commentaires sur “Ethiopie 2016: encore un séjour dans la dépression de Danakil!”
Bonjour
tu as fait un superbe trip.Je voudrais un peu faire le même.
Est ce que tu peux me donner qq précisions stp?
Merci d’avance.
Dominique
Bonjour,
Je n’ai pas trop de temps pour répondre car je suis sur le départ ;).
En gros, c’était un voyage organisé par un tour-operator nommé ‘Aventure et Volcans ». Ils s’occupent donc de tout. Je n’ai pas eu à trouver des hôtels, des véhicules 4×4, des guides, des gardes, des porteurs avec dromadaires pour la montée de l’Erta Ale. Ce n’est pas le seul organisme qui propose des voyages dans la région mais ils en font plus d’une vingtaine par an je crois. On peut trouver des agences sur place mais je ne sais pas comment savoir s’ils sont fiables, etc.
Sinon, d’après ce que j’ai compris il faut éviter maintenant les périodes de fêtes (Noêl, etc) sous peine de se retrouver très nombreux sur les abords de l’Erta Ale. De-même, entre mes premiers voyages et les derniers, les pistes se sont transformées en route goudronnées et seuls les derniers tronçons (entre Ahmed Ela et Dallol, au pied de l’Erta Ale et entre Ahmed Ela et l’Erta Ale) sont encore des pistes avec 4×4 obligatoires. On gagne donc un sacré temps de trajet!